Jardin Divers | 2012
Travail à huit clos, spontanéité du mouvement
l’espace d’un temps transcendant.
Le regard différent à l’évidence.
Un souffle de deux heures pour une rupture avec l’usuel.
Photography
Sylvain Faisan
7:48.
an 2013,
le jour échappe au moi,
c’est mars à la montre.
à la frontière de l’existence,
conscient, j’entends.
un brouhaha sourd,
résiduel et imperturbable.
Le souffle court, et rien autour.
L’angle est aigu,
la nuque, elle, craque,
l’œil, lui, perçoit,
c est là! en fin,
la mise au point
sur les visages.
et mal grès tout
le corps, lui reste vide!
perplexe, l’abîme s’interroge,
où sont mes tripes!?
je vis, alors
d’un instant de lucidité.
5:88.
Des parts de toundra,
encore un moi!
Banalement haï
le temps se déforme
et révèle ma prison.
Belliqueux, mon souffle
cherche au sol son essor,
mais capitule par courtoisie
4:20.
Écrire pour écrire
au delà des sens
être en proie aux maux
sentir la pluie
battre les paupières,
soupiraux irisés
dansant sur un arc en ciel